L’année 2014 sera certainement l’année de l’électrique ! De plus en plus de constructeurs décident de se lancer sur ce segment porteur qui attire de plus en plus de clients chaque année. Outre l’arrivée particulièrement remarquée de la très surprenante BMW i3 en novembre 2013 ou de la Renault Zoé dont le succès n’est plus à prouver, le marché de l’électrique se porte à merveille. Notons également l’arrivée très attendue de la toute première Formule 1 100% électrique qui devrait constituer un véritable bouleversement dans le paysage du sport automobile. Il nous faudra alors désormais parler de Formule E ! Mais concrètement, comment fonctionnent ces fameux moteurs que l’on retrouve sous le capot de la plupart des voitures électriques actuellement sur le marché ?
Des pièces moteur spécifiques
À l’heure actuelle, l’usage de la voiture électrique reste principalement réservé aux conducteurs citadins qui effectuent de petites distances quotidiennes. Avec sa faible autonomie et sa vitesse limitée, la voiture électrique n’attire pas les foules d’autant plus que les bornes de recharge restent encore peu répandues. Les véhicules électriques possèdent tout de même l’énorme avantage de ne rejeter pratiquement aucun déchet contrairement aux diesels particulièrement nocifs pour l’environnement. Pourtant, de nos jours, les constructeurs auto rivalisent d’ingéniosité et d’inventivité pour proposer aux clients des modèles électriques de plus en plus pratiques et puissants à l’instar de l’Audi A3 e-tron qui devrait être commercialisée au milieu de l’année 2014.
Tout d’abord, saviez-vous que ces voitures ne possédaient ni embrayage ni boitier de vitesse ? Bien sûr, une voiture électrique n’est pas infaillible, loin de là ! Elle peut donc parfaitement tomber en panne. Mais à l’inverse des voitures essence ou diesel avec lesquelles on vous diagnostiquait jadis un dysfonctionnement du carburateur, un joint de culasse défectueux ou encore un défaut dans la pompe à injection, on vous parlera désormais de batterie, de contacteur de puissance ou encore de condensateur. Des termes un peu techniques pour qualifier des pièces spécifiques et indispensables au bon fonctionnement d’un moteur électrique qui doit rester éloigné de toute tentative de réparations de la part d’un bricoleur du dimanche !
Une histoire de batterie mais aussi d’aimant
Pour faire simple, on peut dire que le fonctionnement d’une voiture électrique s’articule autour de 3 principaux composants comme l’indique Automobile-Propre : Une batterie, un moteur, un système de commande électronique. Pour que le moteur puisse correctement fonctionner, la voiture électrique va jouer sur les forces qui interviennent entre un électroaimant et un aimant classique. Mais l’intérêt réel de ces moteurs électriques reste le rendement puisqu’à l’inverse d’un moteur thermique classique qui sert surtout à produire de la chaleur, le moteur électrique transforme 90% de son énergie en énergie mécanique. Il n’y a donc quasiment aucune perte d’énergie ! On peut donc dire que la chaine globale de traction d’un moteur électrique est simplifiée puisque les différents composants permettant de convertir le mouvement vertical des pistons sont désormais totalement futiles : eh oui, l’axe du moteur va tourner directement sur l’axe des roues de la voiture électrique. C’est plus simple comme ça non ?
Et parce que parfois des vidéos valent mieux qu’un long discours, nous vous proposons de découvrir ces deux extraits illustrant de la meilleure façon possible le rôle majeur des pièces mécaniques qui composent d’un moteur électrique :
Nous espérons que cet article aura pu vous éclairer davantage sur le fonctionnement du moteur électrique. N’hésitez pas à nous faire partager vos avis.